Je appelle Katherine et en arrondissant j'ai 3500 ans. Je sais, je ne les fais pas. Cela s'explique très simplement : je suis une sorcière et à chacune de mes morts je me réincarne. Dans l'univers tout le monde se réincarne après sa mort, c'est un cycle qui permet la stabilité et le renouveau de chaque vie sur terre. La seule différence que j'ai outre que je pratique la magie, je suis consciente de mes réincarnations. Ainsi, j'ai souvenir de chacune de mes vies, je me souviens de tout ce que j'ai appris dans chacune d'elle. Mais bien qu'au fil du temps j'ai emmagasiné des connaissances à chaque naissance je devais réapprendre à marcher et à parler. À chaque naissance j'avais une famille, une identité et une histoire, la seule chose qui restait intacte était mon prénom et mon caractère. J'ai eu une vie à chaque passage important de l'histoire."

La personne que je suis de base est née il y a bien longtemps. Je suis une picte, née dans les îles du nord de l'actuel Écosse. Mon père était le chef de la tribu et malgré qu'il n'ait eu qu'une fille fut un bon père. Comme tout picte qui se doit j'ai appris l'art de la chasse et du combat. Mon peuple a subi beaucoup de guerres et d'invasions. Mais notre peuple a toujours réussi à repousser des assaillants, gardant notre grandeur et notre honneur. Que se fut les latins, les celtes ou les vikings, on leur a tous botté le derrière.
J'ai pu donc grandir et devenir une femme et être une des premières sorcière pure de cette terre. Grâce à ma maitrise, j'ai pu devenir grande prêtresse et voué ma vie à la grande Déesse. J'ai mené ma vie comme je le souhaitais et elle fut riche d'aventures. J'ai vécu ma première mort à un âge avancé, célibataire et vierge.

Bien que pour moi, il y avait que quelques secondes entre le moment où je mourrais et quand je renaissais il se passait généralement une centaine d'années entre chaque réincarnation. Ma deuxième naissance, ce fut 200 ans plus tard. Je découvris le beau soleil de Troie, la grande cité. On m'offrit d'ailleurs ma première soeur et mon premier frère. Mes parents étaient des pécheurs et je découvris les joies de l'eau. Mon frère devint militaire et ma soeur continua de travailler avec mes parents. Quant à moi je devins prêtresse d'Apollon, faisant voeux d'obéissance aux dieux et de chasteté. Bien que je revienne à la vie à chaque fois mes pouvoirs ne disparaissent pas (je n'ai pas besoin de réapprendre la magie) ainsi même enfant je pouvais continuer à pratiquer, mon pouvoir ne s'est jamais affaiblit comme cela et s'il devait avoir évolution ce n'est que dans le bon sens. À cette époque mes dons de soins étaient très appréciés, les Troyens disaient que j'étais bénie des dieux. J'ai aussi vécu la Grande Guerre qui dura 10 ans, j'y ai perdu mon frère qui a combattu les Grecs, mais aussi mes parents morts d'une maladie, seules moi et ma soeur on a passé la guerre. Mais lorsqu'on fut envahit on a dû fuir avec les autres, regardant sans pouvoir rien faire les Grecs qui réduisaient notre cité à l'état de cendres. Cette fois-ci je suis morte à tout juste 30 ans, mordue par un serpent dans le désert.

La suivante se fit sous le règne du roi Léonidas, à Sparte. Cette fois-ci je fus fille unique de nouveau, ma mère morte en couche. Mon père fut d'ailleurs formidable pour combler ce vide. J'ai eu la chance de pouvoir enfin me marier. Mais mon bonheur fut court puisque mon époux fit partie des 300 hommes que Léonidas envoya défendre les Thermopyles contre les Perses. Pour faire simple, je suis morte de tristesse. C'était la première fois que j'avais rencontré l'amour et sa perte m'avait causé une trop grande souffrance.

Puis je suis passé à l'Égypte, un pays que j'ai adoré. Une civilisation si avancée pour l'époque et riche, aussi bien en richesse, en sagesse et en culture. Un pays que j'ai toujours porté dans mon coeur, bien que lorsque les Ottomans sont venus envahir ce beau pays - des siècles plus tard- il s'est écroulé, la religion musulmane ne correspondait pas aux mentalités et à la vie du pays. Je suis née dans une grande famille, une riche famille, puisque mon père était conseillé du Pharaon. J'ai d'ailleurs été sage femme, un métier qui m'a beaucoup plu. Dans la suivante c'est Rome qui m'accueillit. Une vie où j'ai commencé à voir la décadence de l'empire et le début de sa chute. J'avais beaucoup souffert de la perte de mon premier époux que j'avais tant aimé, et je n'ai plus aimé pendant plusieurs vies et plusieurs siècles.

Puis arriva le Moyen-Age!! Je fue d'ailleurs impressionnée une nouvelle fois par l'imagination et la créativité de l'Homme!! Clovis 1er fut le premier roi Franc que je connus. Cette nouvelle vie m'a fait d'ailleurs connaitre le travail de la terre, j'étais née dans une famille de 7 enfants avec des parents agriculteurs. J'ai un esprit de famille assez développé donc j'étais heureuse dans une grande famille, passer du temps avec mes frères, me chamailler avec mes soeurs. Cette vie fut celle où j'eus plus de mal à m'adapter, car le Christianisme était partout. J'avais vécu auprès de civilisations polythéistes où il y avait une vraie logique dans la religion. Me faire à la nouvelle religion qui disait qu'il y avait qu'un seul dieu était absurde pour moi, en tant qu'humaine, mais aussi en tant que sorcière, l'unité n'existe pas il y a toujours deux facettes dans chaque chose.
Cela me posa problème dans la vie qui suivi. Je n'étais pas une fervente catholique, je n'allais pas à l'église tous les dimanches, je ne priais pas comme les autres et surtout je faisais des trucs louches. Toutes ses choses observées par les autres signifiaient que j'étais une partisane du Diable, les sorcières sont obligatoirement mauvaises (j'aimerais bien savoir celui qui là sortie, lui refaire un petit topo sur ma méchanceté!!).
Je n'ai pas eu de procès, ils sont venus en pleine nuit. J'ai pas eue le droit au bûcher non, mais au jugement. C'est un truc simple, on vous attache les mains et pieds on vous tient par deux cordes et on vous met dans l'eau (une rivière ou un lac, enfin bref) si vous flottez vous êtes alors une sorcière et donc condamnée au bûcher, si vous vous noyez alors cela voulait dire que vous êtes pur et que de toute façon votre âme ira au paradis. Je me suis noyé. Depuis les religions monothéistes je les maudits, toutes qu'elles soient. Jamais les autres Dieux n'étaient partisan d'une telle pratique et d'une telle cruauté. Parlons des croisades, quel genre de Dieux encourageraient ses fidèles à tuer, à ôter la vie, à faire des veuves et orphelins en son nom!! On m'avait toujours enseigné le bien, la justice, l'honneur, l'égalité des chances et l'ouverture d'esprit et le monde avait perdu toutes ses valeurs.

Après ma noyade, c'est Florence qui me vit naître. La renaissance m'a fait redécouvrir toute la beauté de l'antiquité. L'homme reprenait l'art de l'époque qui m'avait vu naitre, l'époque à laquelle j'appartenais. C'est une des plus belles vies que j'ai eue, pour ne pas dire la plus belle. Je connus pour la 1er fois la noblesse. La noblesse de Florence est bien différente des autres, mais reste la noblesse. J'eus du mal avec les droits et avantages qu'on avait, les règles et les manières à avoir en tant que gens de la haute, je me suis surtout très ennuyé, car moi qui avais l'habitude de travailler, mes journées me semblaient longues!! J'ai eu un amant pendant cette vie, un homme qui était plein de charme et qui me courtisait. Je ne me suis pas attaché, mais c'était un très bon amant!! Je n’ai pas eue de chance, cette fois-ci c'est la Tuberculose qui m'a emporté, mais j'ai moins souffert que de mourir de chagrin ou de noyade.

Une deuxième vie de noblesse vint après. Cette fois-ci à la cour d'Henry VIII d'Angleterre. Là j'ai vécu ma première longue vie : 75 ans. J'ai été une des dames de compagnie de Catherine d'Aragon, d'Anne Boleyn et pendant 3 ans aussi au service de Jane Seymour. J'ai eu d'ailleurs le malheur de plaire au roi, qui m'a souvent fait la cour. Mais je ne suis pas une putain, je ne couche pas pour les intérêts! Pour une fois depuis pas mal de temps c'est une mort naturelle qui est venue me prendre une semaine après mon 75éme anniversaire.

Mes vies ont commencé à être de plus en plus proche au niveau des dates. Il y avait plus deux ou trois siècles de différence, mais plus qu'un. Après Henry VIII c'est Louis XIV que j'ai connu. A nouveau sage femme dans cette vie où j'étais née dans une famille de garçon, c'est moi qui avait fait accoucher sa femme. Après cela il m'a fait travailler au château de Versailles (qui n'était même pas fini). J'ai d'ailleurs été écœuré par le manque d'hygiène de l'époque. L'eau était maudite et les bains les gens connaissaient pas!! Les femmes se mettaient des tonnes de parfum, mais avec les mauvaises odeurs c'était pas le top! Je me souviens qu'on me prenait pour une folle, je prenais un bain tous les 4 jours et me lavais les cheveux aussi, ainsi que comme dans l'antiquité je me servais de linge qui m'entourait l'aine et les fesses lors de mes menstruations. On me prenait pour une folle, mais combien de femmes ont attrapé des infections se protégeant pas ses parties intimes?? Sur certains points l'Homme avait régressé il était bien plus évolué et ouvert d'esprit lors de l'Antiquité!!

Après deux millénaires loin de mon Écosse natale, j'y suis revenue!! Sous George II. Une nouvelle fois je suis née dans une grande famille, j'étais l'aînée d'ailleurs. J'ai adoré m'occuper de mes frères et soeurs. Dans cette vie j'ai pu étudier l'astronomie et devenir assistante d'un astronome. Cette vie-là fut riche en apprentissage et j'ai pu étudier toutes les matières qui attisaient tant ma curiosité, comme l'astronomie et jouer de la musique. Malheureusement, cette époque n'appréciait pas les femmes évoluer et surtout intelligente, je devais faire peur puis qu'a tout juste 42 ans on m'a poignardé.

Mes trois dernières vies se sont faites les unes après les autres. Je suis née de nouveau à Londres en 1868. Victoria était vraiment une grande reine et très proche de son peuple. Malheureusement, quelque chose vint noircir son si agréable règne en 1888 : Jack l'Éventreur. Bien sûr on n'a jamais su qui c'était, mais ses victimes étaient bien réelles. J'ai connu cette affaire, j'ai connu la tension, la peur et la crainte qui envahissaient les rues de Londres. Encore une fois j'ai mal fini, puisqu'on ma poignardé à nouveau. Un cèlera qui voulait mon argent. Mais pendant ma courte vie, j'ai pu être gouvernante et m'occuper d'enfants adorables.

Puis vint 1907, on je naquis dans l'Empire Allemand (où se trouve l'actuelle Lituanie). Je n'ai pas connu mon nouveau père, mort lors de la grossesse de ma mère. J'ai eu une mère qui a beaucoup travaillé pour nous donner, à moi et mon frère tout ce qu'on avait besoin. D'ailleurs, c'est le travail qui la tué, enfin tuer de fatigue. En1917, il y a eu la révolution où les derniers Romanov furent écartés du trône. Ce fut un vrai bordel dans les villes et dans le Pays aussi, mais à la campagne on put s'en sortir grâce à notre agriculture. J'avais que 10 ans, mais comme ce que j'ai vécu je m'en souviens très bien!! Entre temps il y a eu la Première Guerre mondiale qui s'est terminée un an plus tard. Mon frère avait été blesser au front et était revenu avec un pied en moins. J'ai pu devenir médecin et sauver des vies, tout cela grâce à ma mère qui avait tant économisé. Bien que l'époque n'était pas propice une femme médecin avait bel et bien sa place. Puis à nouveau la guerre, une des plus horribles que j'ai connu. La plus horrible que j'ai connu avec celle de Troie. On était catholique, on eu de la chance, mais pas la famille de ma belle-soeur, l'épouse de mon frère s’était convertie au catholicisme, mais sa famille était juive. Je partis de la maison pour aller soigner les blessés de guerre. En soignant les blessés j'ai attrapé une infection qui ma tué.

Et voilà, il y avingt-sept ans je suis née sur l'autre continent de l'autre côté de l'Atlantique. La Louisiane m'accueillait!! Mon père américain et ma mère écossaise, je retrouvais mes racines. Grâce à toutes mes vies, je parle une dizaine de langues : Le Picte (éh ouai on avait notre propre langage), le grec ancien, l'égyptien ancien, le Latin, le Français, l'Italien, l'Anglais, l'Allemand et le Russe. Aujourd'hui avec le mélange des cultures c'est très pratique. Cette vie m'a offert un petit frère. Mais à tout juste 18 ans il fut tué, vidé de son sang. Je suis une sorcière et je sais très bien qu'il y a des créatures sur notre terre. Une saleté de vampire avait tué mon frère!! Je suis donc revenue à Bon-Temps pour trouver le vampire qui a fait ça et si possible le tuer.

Mes goûts?? Vous voulez connaitre quel chose de goût?? Un peu de tout?? C’est partie alors.
En généralité j’aime le rouge, j’adore cette couleur, il y en à pas que j’aime pas c’est selon ( je mettrais pas un robe vert ou rose fluo). Niveau alimentaire je suis pas trop difficile, je n’aime pas la poire, la banane et les salifies, sinon cela dépend de comment les aliments son cuisinés. J’adore les animaux, j’adore leur contact et leur compagnie, toute sorte d’animaux aussi bien les plus courant que les plus singulier. Pour ce qui est de la partie vestimentaire je n’ai pas de style aimer ou détester, je mélange un peu tout car je prend ce que j’aime dans les styles et je fait un mixte, ou bien je m’habille dans toutes sortes de style, la seule règle que je respect c’est d’avoir des ensembles au niveau des sous-vêtements.


Comme toute sorcière j’ai bien sûre des don. Un pouvoirs d’élémentaliste, je contrôle et manipule les quatres éléments en aucun cas je les créés. Il me faut un départ, une base comme la flamme d’un briquet, une flaque d’eau ect. J’ai aussi un pouvoir sur le contrôle mental, mais une personne à la fois. Je peux faire en sorte que la personne oublie que je la contrôlait ou que tout simplement elle était contrôlée. Enfin en dernier, je peux créer une douleur identique à la torture chez une personne. La plus part du temps souvent forme de migraine ( prenant donc à la tête), je doit resté concentré sur la personne et donc cela à ses limites.

Troie, - 3300 ans

Trois jours. Cela faisait trois jours que nous avions quitter notre ville, on avait dut quitter notre cité, notre chez nous de force, contraint à l’exil.
Lorsque la cité fus envahie c’est Andromaque qui appela les personnes à fuir et à la suivre. Elle savait où aller, où se réfugier Hector, notre prince lui avait montré. Elle avait diriger les survivant sous terres dans des galeries pour ensuite rejoindre les montagnes. Sur nos pas on ne pouvais pas s’empêcher de se retourner, voyant notre belle cité de Troie partir en flamme, pilier et massacrer par ses infâmes Grecs. Cette guerre avait duré dix ans, dix longues années. Troie était réputée pour être imprenable, par la force. Quelqu’un avait eu la ruse de trouver un moyen d’entré à l’intérieur. Ne jamais sous-estimer l’intelligence d’un Homme. Tout ça pour assouvir le désir insatisfait de pouvoir d’un roi mortel.
J’avais repenser à Briséis, on était dans le temple d’Apollon quand les Grecs on débarquer. J’avais eu le temps de fuir ( étrangement je les avaient sentit venir). Une fois réfugier dans la cité, j’ai appris que le temple avait été piller et les prêtres tuer, j’avais tellement prier pour elle, pour qu’elle soit en vie. A présent que la cité était tombée je me demandais ce qu’il lui était arriver.
Il nous avait fallu toute la nuit pour arriver au flan de la montagnes. Andromaque c’était montré courageuse et digne d’un grand chef. Elle nous rassurait et nous aidais à aller de l’avant. Sur le chemin je m’étais fait mordre par un serpent. Si certains leur poison était rapide et sans douleur, celui-ci avait un venin des moins efficace. Ce n’est que plusieurs heures après la morsure que j’ai ressentit les premier symptômes: courbatures, mal de tête et fièvre. J’ai duré deux jours entier à sentir mon état empirer. J’aurais préféré que ce venin me tue dans la seconde qui suivait au lieux de me faire agoniser pendant des jours. Dans le campement qu’on avait installer, pas mal de personne se portaient volontaire pour me soigner, mais j’étais déjà condamner. J’avais une fièvre si forte que j’avais l’impression de bouillir, je ne pouvais pas ouvrir les yeux et j’avais du mal à respirer. Je sentais que j’allais bientôt quitter cette vie. Je n’avais pas peur ce n’était pas la première fois que je mourrais, mais mourir agonisant ce n’est pas la meilleur des morts. Alors que j’entendais la voix de mes amis non loin de moi j’expirais pour la dernière fois l’air chaud de l’Arabie.

J’inspira un grand coup et ouvrit les yeux, une femme au yeux d’émeraude me fixant.

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